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>>>> Sources: Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg -
 
La construction de l'actuelle église paroissiale Saint-Michel de Wisches s'étendit sur plusieurs années. La tour porche fût bâtie entre 1828-1830. D'après une autre source, elle l'aurait été entre 1832 et 1833 par l'architecte de l'arrondissement de Saint-Dié Boucher, et la nef le fût en 1843. Une nouvelle sacristie aurait été bâtie en 1857. La couverture en bulbe de la tour porche fut remplacée par une flèche en 1910. Les fausses voûtes de la nef et du choeur datent du courant du 20e siècle. Cette église remplace un édifice antérieur qui fut construit à partir de 1741 à l'initiative du curé François Joseph Foccart par l'entrepreneur Mathieu Scheuer et le charpentier Christophe Wegscheider.
 
description L'église paroissiale est construite au centre de l'agglomération, le long de la Grand Rue. Elle est orientée sud-ouest. Elle se compose d'une tour porche dans oeuvre, d'une nef, d'un choeur à chevet à pans coupés. Ce dernier prend appui sur un petit étage de soubassement comprenant une salle voûtée, dont l'accès se fait par l'extérieur. Les élévations sont entièrement appareillées en grès et les toitures couvertes d'ardoise.
Le couvrement de la tour porche est composé d'un égout retroussé de plan carré, d'un bulbe polygonal servant de base à un campanile et d'une flèche octogonale. Il remplace un bulbe polygonal. La tour porche comprend trois niveaux, le couronnement du dernier a été rehaussé d'au moins deux assises de pierre de taille, il supporte une nouvelle corniche reposant sur des corbeaux et des consoles.
La nef est couverte d'une fausse-voûte nervurée en berceau déprimé fractionnée à lunettes. L'édifice primitif semble avoir possédé une nef, un choeur à chevet à pans coupés et une sacristie accolée dans l'axe.
Une vieille coutume; le Samedi Saint les enfants de chœur « faisaient brûler le Judas »
Photo Paul Maurer
Devant la maison Hugues, la population et les sociétés locales entourent le maire Philippe Hugues  (au milieu de l'entrée) vers 1926.
Au premier plan une Renault NN
Coll. Henri Thalgott
                                                                           
La "place"  devant l'église, autrefois arborée de marronniers et sur laquelle tronait la bascule communale, a toujours été le lieu des rassemblements religieux et laïcs...
Aujourd'hui, elle a su garder cet esprit de "mémoire".
L' Eglise Paroissiale St Michel de Wisches
Photo Alain Huber
Eglise de Wisches
Clocher en Ardoise zinguerie sur campanile EPI
rehaussé après 1918
Photos Alain Huber dit le Favotte
2009   Remplacement de la vieille chaudière, plus que cinquantenaire, par un matériel plus performant et moins gourmand.
Photo Alain Huber
 
   
  Liens... à voir, cliquez...
   
            > le Choeur de l'église
 
            > La Chapelle
 
            > Les Orgues
 
            > La confrérie St Hubert
Mai 2011: Réfection des Vitraux après la tempête de grèle de juin 2010
Ici repose le corps du sieur Claude Charton de Wiche agé de 95 ans décédé le 27 février l'an 1824
Reqiem cat in pace
Description: Table saillante, crâne, os, couronne, tore de laurier, rose.
 
Le monument funéraire de Claude Charton (mort en 1824) fut réalisé sans doute à la fin du 1er quart du 19e siècle. Il a été scellé à une date indéterminée à son emplacement actuel.
Ci git le corps de la défunte Marguerite Jaquot.... femme de Pierre Charton Bourgeois de Viche décédé le...
Priez pour le repos de son ame
requiem cant in pace
 
Le monument funéraire du couple Jacquot-Charton date de la 2e moitié du 18e siècle.
Les derniers travaux d'entretien...
Les jumelages de Wisches-Hersbach avec Ahnatal en Allemagne et Boholt en Roumanie ont eu lieu le 6 mai 1990. Pour commémorer cet événement un monument a été érigé devant l'église paroissiale.
 
Il s'agit d'un bloc de grès arrondi placé sur un socle bas au bord d'un petit bassin. Il porte une sculpture et deux plaques.
 
La sculpture en métal soudé représente une poignée de mains, symbole de l'entente entre ces 3 villes. La plaque du bas rappelle l'événement. Quant à la plaque du haut, elle reproduit une phrase de Simone de Beauvoir : "Pour désirer laisser des traces dans le monde, il faut en être solidaire".
 
Texte et +d'infos sur le site PETIT PATRIMOINE
Le lavoir et le nouveau clocher
La construction de l'église St Michel de Wisches a débuté en 1742, sous le règne de Louis XV et a été achevée en 1828, en remplacement de la Chapelle du cimetière devenue trop petite. A noter que la plupart des églises de la vallée de la Bruche ont été édifiées à cette époque.
 
Le clocher initial était moins haut, il a été réhaussé plus tard, en 1910 pour certains, après 1918, pour d'autres; certes, il menaçait de s'effondrer, mais aussi pour ne pas faire "parent pauvre" vis à vis des autres clochers.
 
A l'origine, l'église était entourée de prairies, et sur sa gauche jouxtait un petit cimetière, dont il reste quelques épitaphes sur le mur longeant la façade Est. Le cimetière s'est agrandi petit à petit sur l'arrière et sur la droite.
Plus tard, un nouveau cimetière fut créé autour de la chapelle St Antoine, le cimetière actuel.
On aménagea le vieux cimetière en un vaste parc arboré cloturé d'un mur
 
Un vieux calvaire témoigne encore de la présence de cet espace dédié aux sépultures.
 
Sur la droite de la façade, un lavoir  agrémentait la beauté de l'édifice.
Il a été démoli dans les années "cinquante", le foncier fut rétrocédé à un particulier et transformé en parking.
 
De nos jours tout cet espace est bâti.
Ici repose le corps de Francoise Ganier née Charton épouse de Nicolas Ganier... illisible...Nicolas Ganier né en 1744
En 1908, des réparations importantes de la toiture et du plafond au dessus de la nef conduisirent le conseil de fabrique à remplacer l'ancien plafond plat recouvert de peintures murales, les deux photos ci-dessus, prises au grenier, témoignent ecore de leur existence, par un nouveau plafond voûté.
A l'origine, l'église était entourée de prairies, et sur sa gauche jouxtait un petit cimetière, dont il reste quelques épitaphes sur le mur longeant la façade Est.
 
Le cimetière s'est agrandi petit à petit sur l'arrière et sur la droite.
 
Le vieux calvaire témoigne encore de la présence de cet espace dédié aux sépultures.
Ci gissent Jaques Bastien bourgois du Netzenbach dédédé le 30(8bre) 1807 et Geneviève son épouse dédédée le 6 (xbre) 1818.
Priez pour leurs ames requies cant in pace
 
Le monument funéraire de Jacques Bastien (mort en 1807) et de son épouse Geneviève Charton (morte en 1818) fut réalisé peu après le décès de cette dernière en 1818. Il a été scellé à une date indéterminée à son emplacement actuel.
 
Le vieux calvaire oublié...
 
Un peu à l'écart, ce vieux calvaire, usé par les affres du temps semble avoir été oublié.
 
L'eau, la pollution rongent irrémédiablement la pierre.
Seul, le visage fissuré de Marie semble souffrir de cet état de fait.
 
Existe-t-il une âme pour sauver ce chef d'oeuvre ?
 
2013... Guy Vaney, ancien adjoint au Maire, ému par cette désolation fait inscrire la réhabilitation de ce monument dans les projets de la commune.
 
2015... le maire et les conseillers municipaux décident de transférer un calvaire sis sur un terrain privé du N° 81 de la grand 'rue  en lieu et place de "ce vieux calvaire"...
 
 "Ce vieux calvaire" va perdurer, il sera déposé, à plat, au cimetière militaire.
 
Bel hommage à ce monument qui doit rester dans la mémoire des habitants de Wisches
 
Belle initiative de la municipalité.
 
Remerciements à Alain Huber pour les photos et les informations
L'horloge mécanique Ungerer 1923
 
L'entreprise strasbourgeoise d'horlogerie Ungerer a été fondée en 1858 par Albert et Auguste Théodore Ungerer, successeurs de Jean-Baptiste Schwilgué et de son fils Charles Schwilgué. L'entreprise a été rachetée en Mars 1989 par Pierre Bodet.
 
La famille Ungerer a notamment entretenu la troisième horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg pendant trois générations.
 
L'horloge mécanique de Wisches a été installée en 1862 comme l'indique la plaque avec une modification ou réparation en 1922.
Photos Alain Huber
Cette horloge mécanique était remontée manuellement tous les  jours par le carillonneur attitré du village qui, dans les premières années, pouvait, depuis le clocher, recaler l'heure exacte à partir du cadran solaire situé sur la façade de l'école de garçons.
Après la deuxième guerre mondiale  ce poste a été occupé par Marcel Bienvenot , le fils de Germain Bienvenot de la rue de la Scierie.
 
Ce vieux mécanisme a été remplacé par un système éléctrique pour le confort de tout le monde dans les années 1950.60.
 
Mais  à l'instar de beaucoup de municipalités, ne pourrions-nous pas redonner une nouvelle vie à cette vieille horloge, en lui offrant une place de choix dans un lieu public tel que le hall de la mairie ?