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Henry GANIER TANCONVILLE: le poète, le peintre...
LE POETE, comme en témoigne l' extrait suivant écrit en hommage à sa région natale:
 
«..le Donon , le haut lieu sacré, l'autel des grands ancêtres la montagne historique s'élève, enveloppée par son sombre manteau de velours vert, dans l' azur infini d'un beau jour.
L' alsacien contemple sa cime rocheuse, et le lorrain aperçoit se découpant dans le ciel, son temple mégalithique.
 
Je l' aime cette montagne, à l' ombre de laquelle j' ai passé ma vie. A ses pieds huit générations des miens dorment leur dernier sommeil.»
1830: Infanterie de ligne  
Régiment de Strasbourg
Ses dessins font encore aujourd'hui référence dans l' histoire du costume militaire de l' époque napoléonienne.
Cette maison fut celle de  Henry Ganier (1845-1936).
 
Plus connu sous le pseudonyme de Tanconville, du nom du village dont il signa la plupart de ses oeuvres, Henry Ganier fut un artiste peintre renommé :
 
 - il réalisa des affiches et  des cartes postales, illustra des livres, des calendriers ...
 -Il est aussi connu des amateurs pour ses nombreuses gravures et ses lithographies militaires représentant les armées en uniforme, celles des deux empires, en particulier.
Carte Postale 1905 coll. C. Ganier
 
Henry Ganier dans ses dernières années.
Document extrait du Messager Boiteux 2003
La guerre de 1914 le surprend à Tanconville. Il doit fuir et ce sera un cruel chagrin pour lui de voir la maison de Tanconville et les collections qu'elle renfermait saccagées..
Il s'installe en 1916 à l'abbaye de Beaumes les Dames où il terminera ses jours à l'âge de 92 ans.
Ganier-Tanconville vu par une Baumoise: extrait d'un article du guide biographique édité par le club des collectionneurs de Baume les Dames.
Ce petit vieillard au complet sombre, à la grande barbe blanche, au chapeau noir masquant deux loupes un peu inesthétiques sur son cuir chevelu était veuf. Tanconville trouva cependant plus sage , vu son âge, de s' installer définitivement à la maison de retraite où il avait trouvé une chambre agréable, ensoleillée et donnant sur le jardin.
 
Il avait sa table de travail près de la fenêtre . A droite en entrant se trouvait une sorte d' armoire à deux battants qui n' était qu' autre qu' un vieux coffre posé sur une sorte de table basse. Les battants servaient de cadre à deux peintures de sa façon représentant des personnages moyenâgeux, de couleurs harmonieuses, rehaussées de dorures. Dans ce coffre-armoire Tanconville rangeait tout son matériel et ses papiers. Aux murs, quelques unes de ses œuvres, des paysages variés. Lorsqu'il était à Baume, il travaillait encore à la parution du vieil almanach «Grand Messager Boiteux de Strasbourg». Textes et illustrations sortaient de ses mains et de son cerveau. C' étaient des nouvelles variées et de bon goût, il les signait de pseudonymes inventés de toute pièce.
De 1898 à sa mort il dirigea Le Grand Messager Boiteux de Strasbourg .
 
Chaque page mensuelle du calendrier était précédée de prévisions météorologiques, mais plus modestement désignées par l'expression «temps probable» . Tanconville écrivait ses probabilités, et comme le temps revient à peu de chose près, identique tous les onze ans; il n' avait qu' à se reporter au calendrier onze ans en arrière, sa tâche était simplifiée.
AFFICHISTE :il a réalisé des affiches pour la société  des chemins de fer P.L.M.
PEINTRE : il a réalisé les fresques ornant les chœurs des églises du (68) BONHOMME,  
 de (67) RUSS, de la mairie de (54) CIREY/VEZOUZE…
ILLUSTRATEUR : Outre sa participation active à l' illustration de la série «Uniformes du Premier Empire», il travailla pour divers périodiques: le Messager Boiteux, l' Écho des Vosges….
 
Tanconville dirigea de 1898 jusqu'à sa mort, le Messager boiteux. Chaque année, il en rédigeait la préface, le chapitre d’histoire naturelle, les éphémérides et quelques articles. Il a insufflé le véritable esprit à cet almanach. Esprit qui a été amoureusement conservé par ses successeurs Paul Casper, Jean Christian et actuellement Gérard Riebel et Gérard Grampp.