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La gare de Wisches...
>> Les "Années Bonheur" de la gare...
Hotel Restaurant de la Gare avec sa salle de bal et de cinéma
Locomotve 242TA  remorquant 18 voitures et 2 fourgons (1960)
Micheline type 22
 >> le déclin et la fin...
 
Les années 80 marquèrent le déclin des activités ferroviaires.
La route remplaça le rail, la voiture individuelle supplanta le train...
 
La SNCF dégrada la gare de Wisches en simple arrêt voyageurs, supprima le poste de chef de gare. On trouve maintenant un distributeur de billets, un parking et un parking à vélos.
 
En 2008, la municipalité de Wisches Herbach, sous l'impulsion du Député Maire Alain Ferry envisage une nouvelle destination à ce bâtiment.
>> 2011 la gare de Wisches sera un centre culturel...
La gare de Wisches a connu ses années les plus fastes après la deuxième guerre mondiale, les années 60 marquèrent son apogée.
Un chef de gare résidait à l'année dans le logement de service situé à l'étage.
Il dirigeait une équipe de 3 à 4 cheminots.
> Le fret
A cette époque le trafic de marchandises était à son apogée: des wagons entiers arrivaient et repartaient  de la gare chargés de matériel et de matériaux des usines et entreprises wischoises, les établissements Hugues; la scierie Frémiot, les minoteries Schreyeck, les carrières Socarvo... le dépôt regorgeait de caisses, de sacs et de cartons.
 
> Les voyageurs
Les voyageurs et représentants de commerce étaient accueillis à l'Hôtel - Restaurant de la Gare qui assurait le gîte et le couvert.
 
Les trains mythiques...
En semaine:
Le  05h50, c'était le train des employés,des ouvriers que se rendaent sur leur lieu de travail jusqu'à Strasbourg pour certains, ils débarquaient sur le fameux quai  N°5...
Ce train vapeur a connu bien des idylles, des couples se sont formés ou séparés... on parlait, lisait, jouait aux cartes
Le 07h20, c'était la "Micheline" des collégiens qui se rendaient au Lycée de Molsheim, belle ambiance, certains bossaient, d'autres draguaient...
 
Le dimanche:
Le 13h20, c'était le train vapeur qui nous emmenait danser à Schirmeck "chez Latuner", au cinéma du Pont ... à Rothau, au cinéma "le Royal", danser chez "Goetz"
> Histoire de la ligne ferroviaire.
La Région a été sollicitée également, au titre de la rénovation BBC, de l’utilisation d’éco-matériaux et des énergies renouvelables.
Vendredi 11 février 2012... les premiers coups de pelle.
 
Je remercie Alain Huber, Maire Adjoint de Wisches-Hersbach pour sa précieuse collaboration. Le webmestre.
Ticket SNCF année 60
Cette ligne avait été inaugurée le 21 octobre 1928 par le président Poincaré. Les ouvrages les plus coûteux à réaliser furent le tunnel de Lubine (1,6 km), les viaducs de Fouday et de Colroy-la-Grande. Lors du repli des troupes allemandes en 1944, celles-ci firent sauter ces ouvrages, qu'il fallut reconstruire, et la ligne fut réouverte en juin 1946.
Le Projet...
Juillet 2014
photos Alain Huber
Août 2014
 
VALPRO METAL
Sàrl située au 8, Grand Rue à Wisches, près de Schirmeck (67130) et spécialisée dans la fabrication et la pose d'ouvrages de métallerie. Intervention rapide d'une équipe motivée - Expérience de plus de 30 ans dans le domaine industriel
2 septembre 2014
photo Sylviedalsace
Aménagement des anciens quais de chargement: oeuvre d'art, espaces floraux séparés des voies par une magnifique balustre réalisée par une entreprise locale, Valpro Métal dirigé par un enfant de Wisches, Claude Sistel.
 
Ce lieu a été bien nommé: Quai de la Paix et de la Réconciliation.
La réalisation... l'atelier...
Jacques Senger et son oeuvre
photo Alain Huber
Le village, les élus semblent apprécier...
Les aiguillages manuels
 
La gare de Wisches vue par un usager dans les années 60...
 
Pour le simple usager la gare de Wisches se décomposait comme suit :
> A l’étage du bâtiment central, l’appartement du chef de gare avec son grenier. On y accédait par la porte de droite.
> Au rez-de-chaussée, la porte de gauche donnait accès à un petit hall avec un guichet doté d’un hygiaphone par lequel on s’entretenait avec un employé pour acheter nos tickets … en carton brun.  Au mur une grande affiche avec tous les horaires des trains. Derrière, le bureau du chef de gare et plus loin vers le quai, le poste d'aiguillages.
> Un vaste couloir nous emmenait vers la gauche à la salle d’attente dans laquelle prônait un grand poêle à charbon en fonte noir. Des bancs en bois étaient posés le long des murs décorés d’affiche vantant le professionnalisme de la SNCF. La salle d’attente avait une sortie sur les quais.
> Sur la gauche du bâtiment central, une construction en pierres de taille abritait les pissoirs hommes dont les murs étaient goudronnés, une toilette « à la turque »… La lampisterie dans laquelle était stocké tout le matériel nécessaire au bon fonctionnement de la gare.
> A l’extérieur, le long des quais, une réserve à charbon.
> Derrière ce bâtiment, un grand espace privatif, réservé au chef de gare, dans lequel il entretenait un jardin clôturé d’une palissade en bois…
> Les barrières étaient manœuvrées à la main.
La gare de Wisches, a vraisemblablement été construite en 1876 sur un modèle assez similaire à celui de Russ-Hersbach, et de manière plus large aux autres petites gares situées sur la ligne de chemin de fer établie par l'administration allemande de 1876 (pour Wisches et Hersbach) à 1886-90 (Saales). Celle de Wisches est dotée d'un hall supplémentaire en rez-de-chaussée, ainsi que d'un hangar à matériaux avec toiture débordante de part et d'autre. Une extension en rez-de-chaussée pour le service et les bureaux a été ajoutée, côté voie, au cours de la 2e moitié du 20e siècle.
Description: Bâtiment rectangulaire avec petite avancée en faux avant-corps. Le hall de gare en rez-de-chaussée est ouvert sur les murs-gouttereaux par de grandes portes à double battants en pierre de taille blanche. La même pierre est utilisée pour les chaînes d'angle et le soubassement mouluré. La maçonnerie est réalisée en moellons de grès rouge dans une recherche décorative de contraste de couleurs. L'étage est totalement décoré, soit avec de l'ardoise, soit avec des plaques de zinc reproduisant des motifs en écailles et un bardage de planches en bois avec couvre-joints pour les niveaux supérieurs. Le comble est ouvert par des petites fenêtres sur les différents pignons existants.
Sources: Fritsch Florent ; Haegel Olivier IGPC , Christian Ganier... Les photos: Alain Huber, Christian Ganier, webinside...
 
La ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié est une ligne de chemin de fer « transvosgienne » construite après la Première Guerre mondiale via la vallée de la Bruche. Elle dessert principalement l'Alsace, jusqu'à Saales et au-delà en Lorraine. Elle relie Strasbourg à Saint-Dié-des-Vosges via Saales.
Par délibération en date du 26 septembre 2011, le conseil municipal avait approuvé l’avant-projet concernant la réhabilitation de l’ancienne gare de Wisches en centre culturel, pour un montant global de travaux s’élevant à
705 000 € HT (hors honoraires).
 
La commune a fait réaliser une étude énergétique. Elle s’est engagée dans une démarche de rénovation BBC subventionnée par la Région.
 
Le projet proposé en 2011 a été modifié pour répondre aux exigences de la basse consommation et du cahier des charges du dispositif régional d’aide à la rénovation des bâtiments communaux.
 
Les principales modifications sont les suivantes : le logement situé au-dessus du centre culturel est intégré aux travaux et réhabilité au niveau BBC, afin de rendre la rénovation du bâtiment homogène et cohérente.
Avec une chaudière bois
 
Le chauffage du centre culturel est réalisé par une chaudière bois. Celle-ci est utilisée également pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire du logement.
 
L’avant-projet (valeur octobre 2012) est le suivant : centre culturel : 880 000 € HT (y compris 110 000 € d’honoraires) et logement 60 000 €.
 
Les élus ont approuvé ce dossier à l’unanimité. Ils ont réitéré les demandes de subventions formulées en septembre 2011 auprès de l’État (Direction régionale des affaires culturelles), du Département et de la communauté de communes de la vallée de la Bruche au titre du fonds de solidarité.
 
L'oeuvre installée sur le Quai de la Paix et de la Réconciliation  a pour auteur un sculpteur sur bois répondant au nom de SENGER Jacques de Sarreguemines.
Il est le lauréat du premier concours d'oeuvre instauré dans le cadre de l'association "de l'Art et du Cochon", édition 2009. Le nom de la sculpture est "La Terre est petite".
Le conseil municipal avait décidé, en acquérant la gare de Wisches en 2008, de la transformer en médiathèque.
 
Le concours d'oeuvre de l'édition 2009 de l'expo de "l'Art et du Cochon" était axé dans cette perspective du choix d'une sculpture de grande taille ayant vocation à être mise en place en extérieur.
Résultat, l'oeuvre acquise en 2009 a été précautionneusement "emmaillotée" et stockée dans les ateliers municipaux en attendant sa mise en place. Mais pourquoi a-t-il fallu attendre aussi longtemps ?
 
Le temps de finaliser les études, d'établir les plans de financement y compris les subventions, le choix du cabinet d'architecture et des plans ainsi que l'impact des travaux sur l'environnement, les procédures administratives pour l'obtention du permis de construire et la qualification du nouveau bâtiment en label BBC, les appels d'offres, l'attribution des marchés, bref toutes les facilités et simplicités que nous connaissons en matière de marchés publics, plus la mise en oeuvre des travaux, du premier coup de pelle à leur finalité pour le 13 septembre prochain,  cinq années  ont été nécessaires pour en arriver au (beau) résultat que les wischois, les hersbachois et les autres vont pouvoir découvrir dans quelques jours.
 
Texte Nicole HUBER
Claude Sistel
 
La ligne reliant Rothau à Saint-Dié a été inaugurée le 21 octobre 1928 par Raymond Poincaré à l’issue de près de dix ans de travaux qui ont permis de vaincre la barrière des Vosges. Pour cela il a fallu déplacer 2,4 millions de m³ de matériaux, amener 166 000 m³ de ballast et réaliser 224 ouvrages d’arts dont le tunnel de Lubine et le viaduc de Fouday. « On comptait au moins 500 ouvriers sur le chantier, beaucoup de personnes des villages du secteur mais aussi une importante main-d’œuvre italienne, portugaise, serbe et polonaise » dont une partie a fait souche dans la vallée, explique Alice Morel. Et le train circule toujours pour partie sur les rails posés par ces ouvriers. Côté alsacien, cette ligne avait été précédée sur un tracé différent dès 1889 d’une ligne de train-tram reliant Rothau à Saâles et dont il ne reste que de rares traces.
 
Le  retour  de  l'Alsace  à  la  France  a  posé  entre  autres  problèmes
celui  des  liaisons  ferroviaires  à  travers  les  Vosges1.  On  n'ignore
pas  que  ce  sont  les  conditions  politiques  et  militaires  créées  par  la
guerre  de  1870  qui  ont  empêché  la  réalisation  des  percées  vosgiennes.  Presque  chaque  vallée,  sur  les  deux  versants  du  massif,  a depuis  longtemps  son  chemin  de  fer,  mais  ces  lignes  en  cul-de-sac ne  pouvaient  pas  satisfaire  pleinement  aux  besoins  des  nombreuses
industries  établies  le  long  des  cours  ďeau  vosgiens.  L'Alsace  tout
entière  aspirait  d'ailleurs  à  l'établissement  de  larges  communications  avec  la  France.  Dès  avant  1870,  de  nombreux  projets  avaient été  étudiés,  entre  autres  celui  qui  vient  d'être  réalisé  et  qui  lie
Strasbourg  à  Saint-Dié  par  les  vallées  de  la  Bruche  et  de  la  Fave.
Cette  ligne  a  été  construite  en  quatre  étapes  :  de' Strasbourg  à
Mutzig  par  Molsheim  en  1865;  de  Mutzig  à  Rothau  en  1877,  cette
section  ayant  été  déjà  déclarée  d'utilité  publique  par  décret  du
27  avril  1870;  de  Rothau  à  Saales,  sous  la  forme  d'un  "  tramway "
à  voie  normale  en  1890, qui circulait en bordure de route;  enfin,  de  Saales  à  Saint-Dié,  cette  dernière portion  de  la  ligne  ouverte  au  trafic  en  1928.
Sources:Faucher Daniel. La traversée des Vosges et des Pyrénées par le chemin de fer. In: Revue de géographie alpine. 1929, Tome 17 N°1. pp. 177-181.... Christian Ganier
creusement tunnel de Lubine