La villa De Rovira
 

A la fin du XIXème siècle, un petit château fut construit sur ce domaine qui appartenait à la famille De Rovira. Il était entouré de plusieurs bâtiments servant à l'exploitation agricole. Aujourd'hui, le domaine a été démantelé et certains bâtiments subsistent encore (comme celui dans lequel s'est installé un restaurant). Une partie du parc a été transformée en jardin botanique qui propose aux visiteurs des plantes méditerranéennes.
 
Composé de vignes, prairies, champs de blé, cette propriété jouxtait le plan d'eau bordé de roseaux et de marécages. Les actuelles Marinas.
 
Elle occupait plus de 80 ouvriers agricoles et possédait une belle écurie de chevaux.
Photos souvenirs de la grande époque
La partie côtière de Saint Cyprien (Saint-Cyprien plage) est encore plus récente. Elle date de la fin du 19ème siècle. A cette époque, les terrains sont morcelés et rendus cultivables. Là où il y avait de l'élevage, c'est le maraîchage qui gagne du terrain.
 
C'est dans cette mouvance que la vieille famille catalane De Rovira (Château de Nyer) s'implante sur la Marina en créant la Villa des Capellans. Initiée par Fernand De Rovira, cette propriété est construite sur le modèle des Villas Romaines (Maison de Maître, propriété consacrée à l'exploitation agricole et logements pour le personnel) et devient un véritable village autonome qui vivait en quasi-autarcie, un nombre important de corps de métiers étaient d'ailleurs représentés (maçons, charpentiers, forgerons...). Le « domaine des Capellans »  devient un Haras (élevage de chevaux anglo-arabes et de trait), il est consacré également à l'élevage de chiens (lévriers russes), à l'exploitation avicole (poules, canards, oiseaux) ainsi qu'à la viticulture.
 
La maison de maître était un véritable château construit à la fin du 19ème siècle et était l'oeuvre de l'architecte danois Viggo Dorph-Petersen (Château de Valmy à Argelès, Château d'Aubiry à Céret, Le Grand Hôtel du Casino à Vernet les Bains, etc...). Toutefois, au cours de la 2ne guerre mondiale de 39-45, le domaine périclite et tombe à l'abandon. Dans les années 1970 – 1980, la Selcy rachète le site et met en place un programme visant à restructurer le domaine et à transformer la Maison de Maître en hôtel. Finalement, le château sera détruit.
 

Vous retrouverez le texte original in" Sur les chemins d'Albert Bausil "
Le Saviez-vous ?
 

Le Jardin des Plantes de Saint-Cyprien est aménagé dans ce qui fut le parc de «La Villa des Capellans», château construit par la famille De Rovira à la fin du XIX° siècle qui regroupait tous les bâtiments nécessaires aux fonctions d’une grande exploitation agricole. Le château comprenait notamment un élevage important de chevaux de selle.
 
>>>   A l'attention d'une personne qui se reconnaitra.... Plus de photos des chevaux et des chiens de la famille de Rovira cliquez ICI
La plage de l'Art
La plage des Arts de Saint-Cyprien (également appelée plage Nord) se trouve au nord de la station balnéaire en allant en direction de Canet-Plage à proximité du Tropical Golf et de l’étang du Canet. C’est la plage la plus large de St-Cyprien (dans la partie Nord on a des zones où l’on a une largeur de 130 mètres !). Cette plage est surveillée en été et est équipée pour les personnes à mobilité réduite. On trouve également une zone pour pratiquer des sports de voile. Les chiens sont interdits sur cette plage depuis début aout 2016.
 
Pourquoi plage de l'Art ? L'art est en catalan un filet de pêche qui était largué par une barque à 100 m de la plage et tiré ensuite à la main à partir de la plage pour ramener les poissons, vendu ensuite sur place. Cela avait encore lieu dans les années 50, avant la construction du port. Encore aujourd'hui on peut assister à des reconstitutions, l'été, de cette pêche par des locaux (fin juin).
Dans les vieux bâtiments de l’ancienne ferme, toute une série de box est aménagée pour les pouliches et leurs poulains. Dans une autre partie du parc, d’autres écuries ont été construites et installées: elles sont spécialement destinées aux  jeunes chevaux sevrés destinés pour la remonte.
 
Ces deux dernières photos et texte proviennent de la collection personnelle de  Véronique Belmas